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(ITV
by Eric Cohen) part. 1/2
Le jour ou
les Phillies de Philadelphie faisaient leur retour dans les World Series
après 15 ans d’absence, j’ai eu l’opportunité
de discuter avec l’homme qui a aidé à faire de Philadelphie
une institution du catch dans les années 90 : le légendaire
Terry Funk.
Officiellement,
nous étions sensé parler de sa convention qui aura lieu
le 1er novembre à New-York. Mais finalement, nous avons divergé
sur plusieurs sujets. J’espère que vous prendrez autant
de plaisir à lire cette interview que j’en ai prit à
la faire. De toutes les interviews auxquelles j’ai participé,
aucun catcheur n’a été capable de me faire autant
rire que Terry Funk.
ERIC
: Qu’est-ce que tu envisages de faire ces temps ci ?
TERRY
: Qu’est-ce que j’envisage de faire ? Je vais te
dire ce que je vais faire. Je vais aux World Series ce soir et je n’y
vais certainement pas pour encourager les Rays de Tampa Bay. Je suis
un gars de Philly. Je suis un fan des Phillies. J’adore la bouffe
d’ici, j’adore les gens d’ici. Merde, c’est
la terre de la ECW ! Je dois hurler et brailler pour les Phillies ce
soir, ce n’est pas possible autrement.
ERIC
: Parlons de Philly, tu as pas mal de souvenirs ici. Quel est ton meilleur
souvenir lorsque tu travaillais pour la ECW ?
TERRY
: Oula, il y en a tellement qui me viennent en tête…
Certains sont juste des souvenirs notoires, d’autres sont tout
simplement de magnifiques souvenirs. Tu sais, lorsque que j’étais
ici lors de ma victoire pour le titre de champion du monde de la ECW,
c’était un très grand moment pour moi, vraiment.
Aussi, voir ces gars regarder cet énorme organisme en partant
de rien, juste des pions sur l’échiquier, devenir assez
grands pour être appelé par Vince McMahon, le gourou du
catch , et aussi l’idiot de la discipline.
ERIC
: Quelle était ta plus grosse émotion ? Gagner le titre
de la ECW ou celui de la NWA ?
TERRY
: Epoque différente, lieu différent. Honnêtement,
le titre de champion du monde poids lourds de la NWA était probablement
la plus grande chose qu’il ne m’était jamais arrivé
car c’est survenu juste après la mort de mon père.
Il est décédé quelques années avant mon
sacre. C’était énorme de gagner ce titre en Floride
et d’être reconnu pour cet exploit à travers le monde.
En ce qui concerne le titre de la ECW, c’était un grand
moment aussi. C’était le commencement de quelque chose
de bon. Pas nécessairement quelque chose d’énorme
mais bon. On dit souvent « c’était le commencement
de quelque chose d’énorme ». Non, c’était
tout simplement bon. C’était les débuts d’une
organisation qui grandissait, une organisation ou je me suis fait pas
mal d’amis.
ERIC
: Je me suis toujours demandé, comment les armes en tout genre
sont-elles devenues une partie de toi dans le ring ?
TERRY
: Car je suis un mauvais « hombre » de l’Etat
du Texas. Plus rude qu’un serpent à sonnette, plus dur
qu’une chaussure de cuir, plus dangereux qu’un scorpion,
d’âge mûr et complètement dingue, dingue comme
un renard ! Voilà pourquoi. C’était un extrait de
mon répertoire de l’époque. Le but est d’être
différent. Comment faire pour être différent ? C’est
simple, tu sort au grand jour une arme et tu l’envois en pleine
face du mec en fasse de toi. Qu’est-ce qui peut-être plus
efficace que ça ?
ERIC
: Tu es l’un des rares catcheurs à avoir été
présent à la WWE pendant les « ‘80s Rock’N’Wrestling
Era » et les « ‘90s Attitude Era ». Du point
de vue d’un catcheur, quelle était pour toi la plus grande
différence entre les deux périodes et laquelle as-tu le
plus apprécié ?
TERRY
: Pour moi, les « eras » c’est plus vous
les gens qui en êtes à l’origine. Sérieusement.
Je pense que j’ai préféré la période
la plus ancienne des deux car j’étais avec un paquet de
gars qui étaient mes amis. Mais il faut dire aussi que je n’ai
pas aimé ces années pour d’autres raisons. Certaines
de ces raisons étaient de monter sur le ring et de se retrouver
en face du même mec tous les soirs. En 65 jours, j’ai probablement
dû faire face au Junkyard Dog 58 fois. Ce n’était
vraiment pas sérieux. C’était énorme d’être
là à cette époque mais ce passage n’était
pas forcement bon. C’était une période qui demandait
beaucoup de temps dans la profession. Les années qui ont suivies
étaient meilleures. En effet, elles étaient meilleures
à cause de Mick Foley. Etre là avec Mick et faire les
400 coups c’était génial. Mick et moi avons fait
un bout de chemin ensemble et avons vécus pas mal de grands moments
sur la route. Tu sais, j’ai eu pas mal de fous rires avec lui
et beaucoup de bons souvenirs.
ERIC
: Quelle est l’histoire la plus incroyable que tu ais vécu
sur la route avec Mick Foley ?
TERRY
: Un soir, lorsque nous sommes entré dans un restaurant,
quelques clients sont venus vers nous et ont dit : « Mick ! Mick
! Qu’est-ce que tu fais ? » J’étais prêt
à me diriger vers un hôtel et payer une chambre au moment
ou le type nous sort : « Mick, pourquoi tu ne viendrais pas chez
moi pour la nuit ? » Merde quoi ! Ne n’avions jamais vu
ce type et Mick répond « d’accord » et il est
resté avec lui. Il l’a suivit et il a dormit chez lui pour
la nuit. Le lendemain, j’ai attrapé Mick et je lui ai dit
« Mick ! T’es complètement débile ?! Ce type
aurait bien pu être Jack l’éventreur ! On ne sait
jamais à qui on a à faire ! » Ca seule réponse
a été : « Nah, Nah, Nah, Nah ! ». Au final,
il a eu une nuit gratuite. Mick le débile est comme ça.
C’est le genre de petites histoires que j’ai connu sur la
route. En fait, Mick est un peu taré. Je me rappel lorsque nous
étions au Japon, il venait d’arriver au moment ou un japonais
se présentait devant moi. Il avait ses vêtements sur lui
mais il portait aussi les sous-vêtements de Mick Foley. Je lui
ai demandé : « Ou tu as eu ça ? » Il m’a
répondu : « A Mick Foley, il me les a vendus ». Je
n’en revenais pas, Mick lui a vendu ses sous-vêtements pour
3 000 yens ! Un truc comme $20 ou $30 ! C’était Mick. Il
cherchait toujours le truc pour faire de l’argent. Un type génial
avec qui voyager, vraiment. Il comprend bien le monde. Si tu voyages
à ses côtés, tu te marres à t’en claquer
le cul par terre. Quoi qu’on en dise, tu passes d’incroyables
moments avec lui.
Par
RKOMe |
Une
petite review d'un reportage que je propose à tout ceux qui ne
connaissent, ni le Joshi, la Lucha, et encore moins les deux mélangés
!!!
